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JO 2024 : les conducteurs de bus devront-ils vendre deux tickets et "en déchirer un" ?

Publié le 6 mai 2024 à 18h28

Source : JT 20h Semaine

Selon une association d’usagers, les tickets de bus ne pourront être vendus que par deux pendant les JO, pour un tarif de 5 euros.
Une information confirmée par la RATP et Ile-de-France Mobilités, selon qui ces billets représentent "moins de 2%" des ventes.

Pour prendre le bus pendant les Jeux olympiques, faudra-t-il être en possession non pas d'un, mais de deux tickets… puis en déchirer un ? Voici ce qu’affirment l’Association des usagers des transports et la Fédération nationale des associations d'usagers des transports sur leur compte X. "Durant la période des jeux olympiques, les tickets vendus à bord des bus vont passer de 2,50€ à 5€. Pour des raisons de gestion, la RATP prévoit que le conducteur donnera deux tickets mais en déchirera un", peut-on lire dans ce tweet publié dimanche 5 mai. 

"La solution la plus simple"

Annoncée un temps par le comité d’organisation des JO, la gratuité des transports en commun n’aura finalement pas lieu. Une promesse intenable en raison de l’inflation, selon les organisateurs. Des tarifs spéciaux vont donc être mis en place pour les visiteurs, le temps de l’événement. Tandis que les usagers franciliens conserveront leurs tarifs de d’habitude, un pass Paris 2024 sera mis en place pour 16 euros par jour ou 70 euros par semaine. Quant aux tickets à l’unité, ils couteront dès le 20 juillet 4 euros dans le métro et bien 5 euros à bord des bus, contre 2,50 euros aujourd’hui. 

Interrogée par TF1info, la RATP indique avoir opté, en concertation avec Ile-de-France Mobilités, pour "la solution la plus simple : il sera nécessaire d’acheter et de valider deux titres de transport" pour être en règle dans le bus. De son côté, Ile-de-France Mobilités confirme : "il y aura bien deux tickets qui correspondent à deux fois le ticket unitaire. Les deux seront à valider". Aucun billet ne sera donc déchiré par le conducteur. Tous deux arguent par ailleurs que ces billets dits "de dépannage" "représentent moins de 2 % des ventes".

Une question de bonne comptabilité selon nos informations, et qui évite surtout d’imprimer de nouveaux tickets au bon tarif dans les quelque 10.000 bus en circulation en Ile-de-France. La mesure serait déjà en place sur les lignes Noctilien, ces bus roulant la nuit, à compter d’une certaine distance effectuée. Cette hausse des prix pour les visiteurs doit être en vigueur du 20 juillet au 8 septembre. 

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Caroline QUEVRAIN

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